Observatoire du cinéma au Québec

Affi­lié au Dépar­te­ment d’histoire de l’art et d’études ciné­ma­to­gra­phiques de l’Université de Mont­réal, l’Observatoire du ciné­ma au Qué­bec encou­rage le dia­logue entre le milieu de la pra­tique et celui de l’étude du ciné­ma, tout en favo­ri­sant l’interaction entre ces deux sphères. L’Observatoire met sur pied des acti­vi­tés pour les étu­diants afin qu’ils puissent vivre des expé­riences qui vont au-delà du cur­sus sco­laire usuel : pro­jec­tions, confé­rences, ciné-club, débats, cau­se­ries, col­loques, leçons de ciné­ma, série télé­vi­sée Au cœur du ciné­ma qué­bé­cois (Savoir.media) et déve­lop­pe­ment de col­la­bo­ra­tions avec plu­sieurs fes­ti­vals au Québec.

Ce car­re­four uni­ver­si­taire unique vise à encou­ra­ger les échanges et les par­te­na­riats entre les inter­ve­nants et inter­ve­nantes issu/es de la pra­tique du ciné­ma au Qué­bec et ceux qui se consacrent à l’étude du ciné­ma, tout en favo­ri­sant l’avenir de la relève. À l’image de la série Au cœur du ciné­ma qué­bé­cois (pré­sen­tée à Savoir Média), ani­mée par Denis Héroux (sai­sons 1 à 4) et Isa­belle Ray­nauld (sai­sons 5 à 11), l’Observatoire entend ouvrir un espace de dia­logue entre les arti­sans et la relève. Fon­dé en 2007 par André Gau­dreault et Denis Héroux, l’Observatoire du ciné­ma au Qué­bec est lan­cé offi­ciel­le­ment en février 2010. L'équipe est désor­mais consti­tuée d'André Gau­dreault (direc­teur), de Tho­mas Car­rier-Lafleur (direc­teur adjoint) et de Joël Leh­mann (consul­tant), ain­si que d'étudiants et étu­diantes tra­vaillant à la coor­di­na­tion, à la cap­ta­tion et au montage.

En quelques mots, l’Observatoire c’est :

  • une pas­se­relle entre le milieu du ciné­ma au Qué­bec et celui des études uni­ver­si­taires en cinéma ;
  • un labo­ra­toire de réflexion sur le tra­vail de pro­duc­tion et de dis­tri­bu­tion cinématographique ;
  • un milieu pro­pice à l’étude du ciné­ma comme expres­sion artis­tique de la culture québécoise ;
  • un lieu consa­cré à la com­pré­hen­sion des muta­tions tou­chant le ciné­ma eu égard aux nou­velles technologies ;
  • un outil pour l’approfondissement de la com­pré­hen­sion du rôle du ciné­ma dans notre société ;
  • un point de ren­contre et d’échange pour les dif­fé­rentes uni­ver­si­tés qué­bé­coises qui offrent des pro­grammes d’études uni­ver­si­taires en cinéma.

Programmation

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Description des activités

Qua­torze mar­dis par année, le per­son­nel, les doc­to­rant et doc­to­rantes, ain­si que post­doc­to­rants et post­doc­to­rantes du Dépar­te­ment d’histoire de l’art et d’études ciné­ma­to­gra­phiques de l’Université de Mont­réal reçoivent des invi­tés venant du milieu du ciné­ma afin d’ouvrir une dis­cus­sion autour d’une œuvre ou d’extraits d’œuvres. Ces évé­ne­ments favo­risent un échange entre la recherche et la créa­tion, ral­liant l’analyse à la pra­tique. Les trois for­mules pos­sibles pour les Mar­dis de l’OCQ sont les suivantes :

  • Ciné-Club : L’artiste est invi­té à jeter un regard cri­tique sur une ou des œuvres (com­plètes ou par­tielles) qui l’inspirent et qui ne pro­viennent pas néces­sai­re­ment de son port­fo­lio. L’artiste, l’animateur ou l’animatrice et le public étu­diant sont donc ame­nés à dia­lo­guer sur ces œuvres. Types d’œuvres recom­man­dées : télé­sé­rie, film, créa­tion mul­ti­mé­dia, ins­tal­la­tion vidéo, etc.
  • Classe de maître : L’artiste vient par­ler de son métier. Il peut pré­sen­ter des extraits de pro­jets sur les­quels il a tra­vaillé ou qui l’inspirent. Afin de dis­tin­guer la séance Classe de maître de la séance Ciné-club et de per­mettre un échange sou­te­nu avec l’artiste, la pro­jec­tion d’un long-métrage n’est pas souhaitable.
  • Pro­jec­tion ONF L’artiste vient pré­sen­ter une œuvre de l’Office natio­nal du film à laquelle il a par­ti­ci­pé acti­ve­ment. Une dis­cus­sion a par la suite lieu avec les étu­diants et l’animateur.

En novembre 2020, une for­mule vir­tuelle a été adop­tée pour cha­cune de nos acti­vi­tés dû aux cir­cons­tances de la pan­dé­mie. Les Mar­dis de l’OCQ, recon­nues sous le nom de Classes de maître OCQ sur Zoom, se sont dérou­lées en ligne jusqu’à ce que les mesures sani­taires gou­ver­ne­men­tales et ins­ti­tu­tion­nelles per­mettent l’organisation d’événements en présentiel.

Par le biais de la pla­te­forme Zoom, l’artiste est invi­té à par­ler de son métier. Il peut pré­sen­ter des extraits de pro­jets sur les­quels il a tra­vaillé ou qui l’inspirent. Un échange entre le public et l’artiste s’en suit.

Depuis 2020, l’OCQ orga­nise pour la pre­mière fois depuis sa créa­tion des ren­contres avec des artistes issus du milieu de la pro­duc­tion audio­vi­suelle au Qué­bec à l’extérieur de l’Université de Mont­réal, pour rejoindre le public des cégeps. Ces séances ont été réa­li­sées dans le cadre du pro­jet Au rythme de nos écrans : études ciné­ma­to­gra­phiques, édu­ca­tion aux médias et recherches inter­sec­to­rielles en contexte qué­bé­cois finan­cé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Cana­da (CRSH), sous la direc­tion d’André Gau­dreault et de San­tia­go Hidal­go, pro­fes­seurs au Dépar­te­ment d’histoire de l’art et d’études ciné­ma­to­gra­phiques de l’Université de Mont­réal, et de la Facul­té des arts et des sciences de l’Université de Mont­réal (FAS).

Durant les séances d’une heure quinze de ce ciné-club où sont vision­nés film ou extraits, allant d’une émis­sion télé­vi­suelle aux expé­riences immer­sives, une dis­cus­sion est ouverte avec les spec­ta­trices et spec­ta­teurs présent(e)s pour ana­ly­ser ces œuvres ciné­ma­to­gra­phiques, réagir aux pro­blé­ma­tiques inhé­rentes à leur inter­mé­dia­li­té et ain­si explo­rer les mul­tiples facettes du film sur l’art. Ces séances peuvent être retrou­vées sur la chaîne You­Tube de l’OCQ.

Animation

Le ciné-club des films sur l’art de l’OCQ est ani­mé par Marie-Odile Demay, doc­to­rante en his­toire de l’art et études ciné­ma­to­gra­phiques et pro­duc­trice et dis­tri­bu­trice inter­na­tio­nale de films sur l’art depuis 2005.

Après avoir diri­gé la divi­sion de dis­tri­bu­tion inter­na­tio­nale de l’Équipe Spec­tra (2005 – 2008), elle fonde en 2008 MODe­may Enter­tain­ment qui se spé­cia­lise dans la pro­duc­tion et la dis­tri­bu­tion d’émissions et de films télé­vi­suels de qua­li­té vouées à un rayon­ne­ment inter­na­tio­nal. Elle agit aus­si comme pro­duc­teur exé­cu­tif en veillant au mon­tage finan­cier d’une dou­zaine de pro­jets avec les télé­vi­sions natio­nales et à l’international, dont le der­nier en liste, Drea­ming of a Jewish Christ­mas (2018) est nomi­né au Inter­na­tio­nal Emmy Awards et gagnant au Cana­dian Screen Awards. Elle pro­duit et co-réa­lise en 2017 le docu­men­taire La Mis­sion de Kent Naga­no pour ARTE, Radio-Cana­da et CBC. En 2017 et 2018, elle est en charge de la pro­gram­ma­tion de confé­rences en effets visuels et ani­ma­tion de EFFECTS MTL. Elle siège sur des comi­tés de sélec­tion de films sur l’art (FIFA), des conseils d’administration dédiés à la dif­fu­sion des arts de la scène (IMZ, Vienne) et des jury (Mas­ter of Art Fes­ti­val, Sofia, Bul­ga­rie) dédiés à la dif­fu­sion de l’art et de la culture à tra­vers le monde.En 2001, Marie-Odile Demay a co-fon­dé Tri­gone Ani­ma­tion, orga­nisme spé­cia­li­sé dans la créa­tion et la mise en œuvre de cam­pagnes de mar­ke­ting social, dont la cam­pagne de sen­si­bi­li­sa­tion pro­vin­ciale Soli­daires face à l’itinérance (2003) met­tant en vedette Marc Favreau et son per­son­nage, Sol. 

Elle entame en 2018 un doc­to­rat en his­toire de l’art por­tant sur la télé­sé­rie sur l’art, une média­tion spé­ci­fique de l’art auprès d’un audi­toire de masse. Depuis, elle est l’instigatrice, la pro­gram­ma­trice et l’animatrice du ciné-club de l’OCQ des films sur l’art. Elle rédige et édite le par­cours ency­clo­pé­dique TECHNÈS por­tant sur l’opéra en hors-film.

Au cœur du ciné­ma qué­bé­cois est un cours offert par l’Université de Mont­réal et don­né par la pro­fes­seure, scé­na­riste et réa­li­sa­trice Isa­belle Ray­nauld. Devant une classe d’étudiants et d’étudiantes, elle s’entretient avec des arti­sans de films d’ici. Son ensei­gne­ment est fil­mé au Car­re­four des arts et des sciences de l’Université de Mont­réal et dif­fu­sé sur la chaîne et la pla­te­forme web de Savoir média. Cette pro­duc­tion per­met d’en apprendre davan­tage sur le par­cours des artistes et leur métier, en plus d’offrir quelques judi­cieux conseils à ceux et celles qui sou­haitent tra­vailler dans l’industrie.

Les épi­sodes de la sai­son 10 et 11 sont dis­po­nibles sur le site web du canal Savoir Média ; les épi­sodes des sai­sons pré­cé­dentes sont dis­po­nibles pour vision­ne­ment sur place à la Biblio­thèques des lettres et des sciences humaines de l’Université de Montréal.

Came­ra luci­da est le pre­mier bala­do de l’OCQ ani­mé par Char­lotte Dro­nier, doc­to­rante en études ciné­ma­to­gra­phiques à l’Université de Mont­réal et coor­di­na­trice scien­ti­fique adjointe pour les pro­jets inter­sec­to­riels du Labo­ra­toire Ciné­Mé­dias. En invi­tant à ses côtés cher­cheuses et cher­cheurs uni­ver­si­taires, pro­fes­sion­nels et expertes issus du milieu cultu­rel qué­bé­cois, il s’agira d’explorer ensemble dans des épi­sodes thé­ma­tiques les grands enjeux qui tra­versent et façonnent des concep­tions éclec­tiques du ciné­ma. Ces regards croi­sés et une approche plu­ri­dis­ci­pli­naire confèrent à Came­ra luci­da un élan fédé­ra­teur, alliant recherche et créa­tion. Son par­ti pris de vul­ga­ri­sa­tion scien­ti­fique et de réflexion tant théo­rique que pra­tique vise à mettre en lumière toute la richesse du ciné­ma qué­bé­cois contemporain.

Animation

De 2007 à 2015, Char­lotte Dro­nier fut col­la­bo­ra­trice auprès d’institutions cultu­relles, fes­ti­vals, gale­ries et artistes en France en tant que rédac­trice, média­trice ou encore char­gée de com­mu­ni­ca­tion. Doc­to­rante à l’Université de Mont­réal depuis jan­vier 2016, elle est éga­le­ment coor­di­na­trice scien­ti­fique adjointe pour les pro­jets inter­sec­to­riels du Labo­ra­toire Ciné­Mé­dias. Elle a paral­lè­le­ment ensei­gné « Cou­rants du ciné­ma contem­po­rain » à titre de char­gée de cours au dépar­te­ment d’histoire de l’art et d’études ciné­ma­to­gra­phiques. Actuel­le­ment, elle conçoit, réa­lise et anime le bala­do Came­ra luci­da dans le cadre de l’Observatoire du Ciné­ma au Qué­bec. Sa thèse, finan­cée par le FRQSC et sous la codi­rec­tion d’André Gau­dreault et de Richard Bégin, inter­roge l’aura et les effets de pré­sence d’un corps dan­sant sur les écrans à l’ère numé­rique. Son cha­pitre « For an Archeo­lo­gy of the Digi­tal : An Inter­view with the Authors » a été publié en 2020 au sein de la deuxième édi­tion revue et aug­men­tée du livre The Kine­ma­tic Turn. Film in the Digi­tal Era and its Ten Pro­blems coécrit par André Gau­dreault et Phi­lippe Marion aux Édi­tions Caboose (Mont­réal). Son second champ d’intérêt porte sur le pay­sage au ciné­ma et com­ment ce der­nier aborde les enjeux écologiques.

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C. P. 6128, suc­cur­sale Centre-ville
Mont­réal (Qué­bec)  H3C 3J7
CANADA

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