Une première soirée kino réussie pour le festival Kinorino

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Le fes­ti­val de ciné­ma étu­diant Kino­ri­no, sou­te­nu par le par­te­na­riat cinEXmedia, a tenu, en sep­tembre, sa pre­mière soi­rée de type kino.

Le 28 sep­tembre der­nier, plus de 150 per­sonnes se sont réunies au Aus­gang Pla­za, à Mont­réal, afin d’assister à la toute pre­mière soi­rée de pro­jec­tion de type kino du fes­ti­val Kino­ri­no, un orga­nisme à but non lucra­tif sou­te­nu par le par­te­na­riat cinEXmedia. Il s’agissait du troi­sième évé­ne­ment orga­ni­sé par ce fes­ti­val dédié au ciné­ma étu­diant depuis sa fon­da­tion en 2022.

Ins­pi­ré de la for­mule de Kino Mont­réal, Kino­ri­no a lais­sé une semaine aux participant·es afin qu’iels pro­duisent, réa­lisent et montent des courts métrages sur mesure, avec leurs propres moyens, à par­tir d’un thème don­né. Les films des étudiant·es ont non seule­ment été pré­sen­tés au Aus­gang, mais ils sont aus­si dis­po­nibles en ligne sur le site Web de l’organisme.

Lors de la soi­rée, les spectateur·rices étaient éga­le­ment invité·es à voter pour leur pro­duc­tion favo­rite. Les gagnant·es ont reçu des tro­phées ain­si que des cartes-cadeaux offertes par le Ciné­ma Moderne et la Ciné­ma­thèque qué­bé­coise. Après la remise des prix, une séance de réseau­tage a été pro­po­sée aux participant·es afin que tous·tes puissent échan­ger sur leur pas­sion commune.

De jeunes cinéastes enthousiastes

La soi­rée de pro­jec­tion s’est dérou­lée sous de cha­leu­reux applau­dis­se­ments et dans une bonne humeur palpable.

Étu­diant en pre­mière année du bac­ca­lau­réat en études ciné­ma­to­gra­phiques à Concor­dia, Ethan Bau­tis­ta a pré­sen­té son film The Rock of Saint Louis, réa­li­sé avec ses col­lègues Keith Mous­sa et Euge­nia Cas­trillo. Il s’est dit recon­nais­sant que le fes­ti­val soit « aus­si ouvert, peu importe le niveau d’études » des participant·es. L’apprenti cinéaste a éga­le­ment appré­cié la for­mule de la soi­rée : « C’est super de regrou­per des étudiant[·es] passionné[·es] par le ciné­ma, qui ont la volon­té de tra­vailler ensemble. »

Euge­nia a elle aus­si beau­coup aimé l’événement. « J’ai appré­cié voir les dif­fé­rents types de films et les idées variées que les gens ont explo­rées ». Keith pré­cise quant à lui que « c’est vrai­ment agréable. [Il] n’était jamais allé à un fes­ti­val comme cela avant, c’est une nou­velle expérience. »

Une « ampleur inattendue »

L’équipe du fes­ti­val Kino­ri­no est elle aus­si très satis­faite de sa troi­sième soi­rée de pro­jec­tion. Pour Yas­mi­na Boua­bid, la coor­don­na­trice et repré­sen­tante des étudiant·es en ciné­ma à Concor­dia, ce fut « un suc­cès pour tout le monde ». « C’est cer­tain que des contacts ont été échan­gés ! », a-t-elle ajouté.

Son col­lègue Camil­lo Men­do­za, coor­don­na­teur et repré­sen­tant des étudiant·es de l’Université de Mont­réal, s’enthousiasme que « Kino­ri­no fasse désor­mais par­tie de la vie étu­diante ». « J’ai vrai­ment appré­cié tous les com­men­taires posi­tifs que nous avons reçus de l’externe. »

« Tout cela a vrai­ment pris une ampleur inat­ten­due ! », conclut Yas­mi­na. Elle compte d’ailleurs por­ter une atten­tion par­ti­cu­lière aux enjeux de repré­sen­ta­tion et d’inclusion à l’avenir, notam­ment en ce qui a trait à la place des femmes au sein du festival.

Le vice-pré­sident et ges­tion­naire du pro­jet, Jéré­mie Gra­vel, sou­haite quant à lui « agran­dir l’équipe pour que le fes­ti­val soit mieux repré­sen­té dans les uni­ver­si­tés », une stra­té­gie poten­tiel­le­ment néces­saire, selon Vincent Ménard, le direc­teur géné­ral de l’événement, compte-tenu de l’importance gran­dis­sante du fes­ti­val. « On s’est fait un peu mena­cer, à la blague évi­dem­ment, que l’on était obligé[·es] de conti­nuer les évé­ne­ments et les soi­rées cet hiver ! »