Écrans thérapeutiques - une escale documentaire Tënk présentée par le partenariat cinEXmedia

Le Labo­ra­toire Ciné­Mé­dias et le par­te­na­riat cinEXmedia se sont asso­ciés à Tënk Cana­da - Le ciné­ma docu­men­taire en ligne pour pré­sen­ter un pro­gramme de ciné­ma thé­ra­peu­tique inti­tu­lé « Écrans thé­ra­peu­tiques ».

S’appuyant sur les recherches alliant ciné­ma et bien-être menées au Labo­ra­toire depuis 2019 et s'inscrivant dans le pre­mier thème - Ciné­ma thé­ra­peu­tique - du par­te­na­riat, les films com­po­sant cette escale de pro­gram­ma­tion ont ain­si été soi­gneu­se­ment sélec­tion­nés en rai­son des dif­fé­rentes carac­té­ris­tiques thé­ra­peu­tiques qu’ils présentent.

Si l’impact d’une proxi­mi­té tou­jours gran­dis­sante avec les écrans sus­cite de nom­breuses craintes, pra­ti­que­ment renou­ve­lées à chaque révo­lu­tion tech­no­lo­gique, plu­sieurs études relatent tou­te­fois la capa­ci­té de cer­tains para­mètres fil­miques (du trai­te­ment sonore au rythme de mon­tage, en pas­sant par la beau­té du cadrage) à plon­ger le public dans un véri­table état de relaxation. 

De ce fait, cer­taines œuvres seraient en mesure de favo­ri­ser le bien-être d’un·e spectateur·trice et pour­raient bien contri­buer à une forme de ciné-thé­ra­pie. S’appuyant sur les recherches alliant ciné­ma et bien-être menées au sein du Labo­ra­toire Ciné­Mé­dias depuis 2019, les films com­po­sant cette escale de pro­gram­ma­tion ont ain­si été soi­gneu­se­ment sélec­tion­nés en rai­son des dif­fé­rentes carac­té­ris­tiques thé­ra­peu­tiques qu’ils présentent. 

Met­tant en avant la nature, ces films forcent le public à s’arrêter pour s'immerger dans les qua­li­tés sen­so­rielles d’un envi­ron­ne­ment trop sou­vent négli­gées. Dans des films comme Ake­ji, le souffle de la mon­tagne et Nénette, le trai­te­ment sonore du pay­sage – ici, ampli­fié – agit en tant que révé­la­teur, puisqu’il attire notre atten­tion audi­tive sur les détails et tex­tures de notre envi­ron­ne­ment, insuf­flant un état médi­ta­tif aux spectateur·trice·s.

Qui plus est, des œuvres contem­pla­tives comme Blue du célèbre Api­chat­pong Wee­ra­se­tha­kul ou encore Là où pas­saient les trains et Une année le long de la route aban­don­née du cinéaste nor­vé­gien Mor­ten Skal­le­rud, pré­sentent une dimen­sion hap­tique – une manière « tac­tile » de voir et de connaître impli­quant direc­te­ment le corps et les sens – pou­vant agir sur le public de façon simi­laire à un exer­cice médi­ta­tif de pleine conscience.