Il s’agit de l’une des trois bourses offertes dans le cadre du programme Équité, diversité et inclusion (ÉDI) du Département d’histoire de l’art, de cinéma et des médias audiovisuels de l’Université de Montréal.
Olivier Du Ruisseau

Le partenariat cinEXmedia a accordé une bourse d’une valeur de 5 000 $ à la doctorante en études cinématographiques Mónica Diaz, dans le cadre du programme de bourses Équité, diversité et inclusion (ÉDI) du Département d’histoire de l’art, de cinéma et des médias audiovisuels de l’Université de Montréal. Ce programme est rendu possible grâce à la contribution de cinEXmedia, des professeur·es du département et de la Chaire de recherche du Canada en muséologie citoyenne.
Détentrice d’une maîtrise en cinéma de l’Université Sorbonne Nouvelle et d’une maîtrise en management d’entreprises culturelles du HEC Montréal, Mónica Diaz cumule plus de 20 ans d’expérience dans le milieu culturel, dont 15 consacrés à l’audiovisuel au sein de groupes vulnérables, notamment auprès de l’organisme Wapikoni Mobile, qui met en valeur le cinéma des communautés autochtones du Québec.
Sensible aux enjeux socioéconomiques de ces communautés, Mónica a récemment entrepris un doctorat en études cinématographiques à l’Université de Montréal sous la direction de Zaira Zarza. Son objectif est de développer des alternatives de distribution adaptées aux films autochtones, en accord avec les besoins et les pratiques des organismes autochtones engagés dans la production et la diffusion des œuvres des Premiers Peuples.
« La bourse ÉDI témoigne de la volonté de l’université de valoriser des domaines d’études historiquement sous-représentés, notamment ceux portant sur la représentation des Premiers Peuples et l’amplification de leurs voix », dit-elle.
Après plusieurs années d’expérience sur le terrain, elle explique avoir ressenti « une profonde responsabilité de redonner » au milieu culturel. « C’est ainsi que je suis retournée à l’université, avec une approche résolument collaborative, afin de mobiliser différents organismes et de réfléchir ensemble à de meilleurs moyens de soutenir la production audiovisuelle autochtone. »
