cinEXmedia octroie une bourse à la doctorante Mónica Diaz

Il s’agit de l’une des trois bourses offertes dans le cadre du pro­gramme Équi­té, diver­si­té et inclu­sion (ÉDI) du Dépar­te­ment d’histoire de l’art, de ciné­ma et des médias audio­vi­suels de l’Université de Montréal.

Pho­to : cour­toi­sie de Móni­ca Diaz | Móni­ca Diaz

Le par­te­na­riat cinEXmedia a accor­dé une bourse d’une valeur de 5 000 $ à la doc­to­rante en études ciné­ma­to­gra­phiques Móni­ca Diaz, dans le cadre du pro­gramme de bourses Équi­té, diver­si­té et inclu­sion (ÉDI) du Dépar­te­ment d’histoire de l’art, de ciné­ma et des médias audio­vi­suels de l’Université de Mont­réal. Ce pro­gramme est ren­du pos­sible grâce à la contri­bu­tion de cinEXmedia, des professeur·es du dépar­te­ment et de la Chaire de recherche du Cana­da en muséo­lo­gie citoyenne.

Déten­trice d’une maî­trise en ciné­ma de l’Université Sor­bonne Nou­velle et d’une maî­trise en mana­ge­ment d’entreprises cultu­relles du HEC Mont­réal, Móni­ca Diaz cumule plus de 20 ans d’expérience dans le milieu cultu­rel, dont 15 consa­crés à l’audiovisuel au sein de groupes vul­né­rables, notam­ment auprès de l’organisme Wapi­ko­ni Mobile, qui met en valeur le ciné­ma des com­mu­nau­tés autoch­tones du Québec.

Sen­sible aux enjeux socioé­co­no­miques de ces com­mu­nau­tés, Móni­ca a récem­ment entre­pris un doc­to­rat en études ciné­ma­to­gra­phiques à l’Université de Mont­réal sous la direc­tion de Zai­ra Zar­za. Son objec­tif est de déve­lop­per des alter­na­tives de dis­tri­bu­tion adap­tées aux films autoch­tones, en accord avec les besoins et les pra­tiques des orga­nismes autoch­tones enga­gés dans la pro­duc­tion et la dif­fu­sion des œuvres des Pre­miers Peuples.

« La bourse ÉDI témoigne de la volon­té de l’université de valo­ri­ser des domaines d’études his­to­ri­que­ment sous-repré­sen­tés, notam­ment ceux por­tant sur la repré­sen­ta­tion des Pre­miers Peuples et l’amplification de leurs voix », dit-elle.

Après plu­sieurs années d’expérience sur le ter­rain, elle explique avoir res­sen­ti « une pro­fonde res­pon­sa­bi­li­té de redon­ner » au milieu cultu­rel. « C’est ain­si que je suis retour­née à l’université, avec une approche réso­lu­ment col­la­bo­ra­tive, afin de mobi­li­ser dif­fé­rents orga­nismes et de réflé­chir ensemble à de meilleurs moyens de sou­te­nir la pro­duc­tion audio­vi­suelle autochtone. »