Le Laboratoire CinéMédias aux RIDM

L'Obser­va­toire du ciné­ma au Qué­bec (OCQ) copré­sente deux pro­jec­tions lors de la 28e édi­tion du fes­ti­val, et Oli­vier Du Ruis­seau, auxi­liaire de recherche et res­pon­sable des com­mu­ni­ca­tions, par­ti­ci­pe­ra à un panel sur la cri­tique de ciné­ma, dans le cadre du Forum RIDM, le volet professionnel.

Projections de Les Héritiers, de Serge-Olivier Rondeau

Les 23 et 29 novembre 2025, res­pec­ti­ve­ment au Ciné­ma Ciné­plex Odéon Quar­tier Latin et à la Ciné­ma­thèque québécoise

Avec le Dépar­te­ment d'histoire de l'art, de ciné­ma et des médias audio­vi­suels de l'Université de Mont­réal, l'OCQ copré­sente les pro­jec­tions du film Les héri­tiers, de Serge-Oli­vier Ron­deau, dans le cadre de la 28e édi­tion des Ren­contres Inter­na­tio­nales du Docu­men­taire de Mont­réal (RIDM).

Cré­dit : RIDM | Une image tirée du film Les héri­tiers de Serge-Oli­vier Rondeau

Le cycle de la vie suit son cours dans une colo­nie de goé­lands à bec cer­clé : on se nour­rit, on raille, on coha­bite, on se repro­duit et pro­tège sa pro­gé­ni­ture. Le spec­tacle de la vie ani­male ici est cap­ti­vant, subli­mé par le ciné­ma d’observation sen­so­riel de Serge-Oli­vier Ron­deau et par un remar­quable tra­vail sonore, d’une immer­sion rare. Mais la rou­tine des goé­lands est régu­liè­re­ment per­tur­bée par une ingé­rence exté­rieure : cer­tains indi­vi­dus sont cap­tu­rés, puis relâ­chés, affu­blés d’une encom­brante balise GPS à leur queue, tan­dis qu’un gigan­tesque fes­tin empoi­son­né les appâte, jusqu’à ce qu’un pré­da­teur soit lâché à leurs trousses pour les dis­per­ser. C’est que les goé­lands ont pris l’habitude de fré­quen­ter le plus grand dépo­toir du Canada.

Olivier Du Ruisseau au Forum RIDM

Le 26 novembre 2025, à la Ciné­ma­thèque québécoise

Auxi­liaire de recherche et res­pon­sable des com­mu­ni­ca­tions au Labo­ra­toire Ciné­Mé­dias, Oli­vier Du Ruis­seau est aus­si jour­na­liste et cri­tique de ciné­ma et d'arts visuels au quo­ti­dien Le Devoir, membre de l'Asso­cia­tion qué­bé­coise des cri­tiques de ciné­ma (AQCC) et de la Fédé­ra­tion inter­na­tio­nale de la presse ciné­ma­to­gra­phique (FIPRESCI).

À ce titre, il par­ti­ci­pe­ra, le mer­cre­di 26 novembre, au panel « Décons­truire les biais de la cri­tique ciné­ma­to­gra­phique », dans le cadre du Forum RIDM, le volet pro­fes­sion­nel du fes­ti­val, en com­pa­gnie de Pao­la Casel­la (vice pré­si­dente, FIPRESCI), Mathieu Li-Goyette (rédac­teur en chef, Pano­ra­ma-ciné­ma ; Direc­teur géné­ral, Semaine de la cri­tique de Mont­réal) et de Inge Cool­saet (cofon­da­trice et coédi­trice du maga­zine de ciné­ma Fan­tô­mas).

Cré­dit : Adil Bou­kind (Le Devoir - pho­to Oli­vier Du Ruisseau)

La cri­tique ciné­ma­to­gra­phique joue un rôle clé dans la recon­nais­sance des œuvres, mais elle n’échappe pas à cer­tains biais, conscients ou incons­cients, qui influencent la visi­bi­li­té et l’évaluation des films. À l’occasion du cen­te­naire de la FIPRESCI, cette table ronde pro­pose d’interroger les angles morts de la cri­tique, d’ouvrir un dia­logue sur ses méca­nismes d’exclusion et de légi­ti­ma­tion, et de réflé­chir aux condi­tions néces­saires pour une cri­tique plus inclu­sive, plu­rielle et consciente de ses propres positionnements.