

Les films d’horreur peuvent-ils vraiment hanter nos nuits ? par Béatrice St-Cyr-Leroux, le 28 octobre 2025
« Octobre. La saison des frissons. Le temps de s’emmitoufler dans une couverture devant la télévision pour s’offrir une bonne frousse. Tueurs masqués, créatures des ténèbres, esprits malveillants, geysers d’hémoglobine : l’imaginaire des films d’horreur a de quoi ravir les téléspectateurs avides d’épiderme hérissé.
Mais d’autres diront : « Les films d’horreur, ce n’est pas pour moi, j’en fais des cauchemars ! »
Est-ce seulement une expression ? Que se passe-t-il vraiment dans notre cerveau quand nous visionnons des images d’épouvante avant de dormir ? Pourquoi certaines scènes s’invitent-elles dans nos rêves ou, plutôt, dans nos cauchemars ?
Michelle Carr, professeure au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal et chercheuse au Centre d’études avancées en médecine du sommeil de l’Hôpital du Sacré-Cœur-de-Montréal, s’intéresse à ce lien fascinant entre cinéma, émotions et rêves. »
