Industrialisation du dessin animé aux États-Unis

Sous la direction de Jean-Baptiste Massuet

Lorsque l’on évoque le terme «  des­sin ani­mé  », un cer­tain ima­gi­naire se déploie assez ins­tan­ta­né­ment, ima­gi­naire qui repose en grande par­tie sur un modèle indus­triel héri­té des pro­duc­tions de Walt Dis­ney. La logique tech­nique qui sous-tend ce modèle a une longue his­toire, qui s’inaugure en grande par­tie aux États-Unis dans un contexte qu’il convient d’interroger. Les années 1910 témoignent en effet d’une série de tâton­ne­ments et d’expérimentations per­met­tant de conce­voir des des­sins ani­més dans un temps réduit afin d’en accroître la pro­duc­tion, et donc la ren­ta­bi­li­té. En ce sens, la mise en place par l’industrie du des­sin ani­mé de méthodes cal­quées sur l’imaginaire tech­nique de la camé­ra de ciné­ma s’avère moins le fait d’un désir d’intégration aux formes fil­miques domi­nantes que d’une ten­ta­tive de méca­ni­sa­tion de la pro­duc­tion d’images en mouvement.

Table des matières

Jean-Bap­tiste Massuet

Jean-Bap­tiste Massuet

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